Nous sommes ravis d’annoncer que le Burkina Faso est devenu le 23ème pays à rejoindre l’Initiative pour la Protection des Eléphants (EPI), une alliance de pays travaillant à la conservation des éléphants et à la coexistence harmonieuse des éléphants et des humains.
Le Ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement du Burkina Faso, son Excellence le Dr Augustin KABORE, a déclaré :
« En adhérant à cette initiative panafricaine, le Gouvernement du Burkina Faso démontre sa détermination à conserver son importante population d’éléphants, estimée à plus de 6 000 individus, et est impatient de collaborer avec la Fondation de l’Initiative pour la Protection de l’Eléphant (EPIF) et les autres pays membres pour atteindre cet objectif. »
John Scanlon AO, PDG de l’EPIF, précise :
« Le Burkina Faso possède la plus importante population d’éléphants d’Afrique de l’Ouest. Son adhésion à l’EPI est une preuve de l’engagement affiché par le pays des hommes intègres à protéger sa population d’éléphants restante et à assurer sa coexistence harmonieuse avec les communautés. »
Les densités des populations d’éléphants d’Afrique ont connu une baisse considérable au cours des dernières décennies. Il y a aujourd’hui, un peu plus de 400 000 éléphants en Afrique subsaharienne, contre environ 1,3 million en 1979.
L’EPI a été fondée en 2014 par les dirigeants du Botswana, du Tchad, de l’Éthiopie, du Gabon et de la Tanzanie, avec l’engagement de fermer les marchés domestiques de l’ivoire, de placer les stocks nationaux d’ivoire hors de toute utilisation économique, de maintenir le moratoire international sur le commerce de l’ivoire et de développer les Plans d’action nationaux pour les éléphants. Elle s’est rapidement développée depuis lors pour atteindre 23 pays à ce jour.
En décembre 2022, les États membres de l’EPI ont signé une déclaration affirmant que le conflit homme-éléphant (CHE) « émergeait rapidement comme la plus grande menace pour la survie des éléphants d’Afrique » et ils ont averti que si les conflits entre les hommes et les éléphants n’étaient pas bien gérés, le soutien des communautés pour la conservation serait fortement compromis.
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