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Sauvons la biodiversité de notre planète


Photo de Martin Middlebrook au Kenya

Nous poursuivons la lutte. Les récentes négociations à Genève, destinées à faciliter les progrès lors du Sommet des Nations Unies sur la biodiversité qui doit avoir lieu à Kunming, en Chine, plus tard cette année, furent trois semaines difficiles. À la suite de cela, les délégués ont convenu de se réunir à nouveau à Nairobi fin juin, pour achever les travaux sur un projet de Cadre mondial de la biodiversité. Ce cadre envisage un large éventail d’objectifs gouvernementaux, tels que la protection de 30 % des terres et des mers d’ici 2030 (« 30 d’ici 30 »), ainsi que la restauration de 20 % des écosystèmes dégradés. Alors que des progrès ont été réalisés à Genève, la communauté internationale peine toujours à établir un consensus sur l’action urgente nécessaire pour lutter contre la perte de biodiversité.


Photos de gauche à droite : sud-ouest de l’Éthiopie, Parc national d’Amboseli au Kenya, et Aire de conservation du Ngorongoro en Tanzanie


La Fondation EPI, avec des représentants à Genève, a soumis des propositions écrites au processus. Nous assisterons également aux pourparlers de Nairobi. Notre « Vision 2030 » aborde les défis auxquels les nations africaines sont confrontées en raison de la proximité croissante entre la faune sauvage et les populations du fait de la croissance démographique et du développement économique de l’Afrique. Nous pensons que le conflit homme-éléphant est désormais une menace majeure pour la conservation des éléphants. Nous continuerons donc d’encourager les Parties à inclure un langage plus ambitieux et précis pour éviter et réduire ce conflit, par exemple en accordant la priorité à la préservation de la biodiversité dans l’aménagement du territoire à long terme.


Nous espérons que les intervenants qui ont négocié si durement à Genève pourront dorénavant faire une pause bien méritée et que, lorsqu’ils se retrouveront à Nairobi, ils auront beaucoup d’ambition, de même que la capacité de faire des compromis. De nombreux scientifiques affirment que l’activité humaine est à l’origine de la sixième extinction massive de la vie sur Terre. Les enjeux sont très importants, et pas seulement pour l’Afrique et ses éléphants.

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