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Afin de protéger les éléphants, il est temps de regarder au-delà de l’ivoire

Londres / Nairobi : l’Initiative pour la protection des éléphants (EPI), annonce aujourd’hui une nouvelle vision audacieuse afin de relever les défis du 21ème siècle.


Le secrétariat de l’EPI, la Fondation EPI, présente sa « Vision 2030 », conçue afin de relever les défis que la croissance de la population humaine et le développement économique de l’Afrique présentent pour ses éléphants restants. « Les individus et les éléphants sont de plus en plus en concurrence pour l’accès à la terre et ils font face à la diminution des ressources naturelles », a déclaré John Scanlon AO, PDG de la Fondation EPI, « et ces dernières années, nous avons assisté à une augmentation spectaculaire du conflit homme-éléphant sur tout le continent. Si ces conflits ne peuvent pas être résolus de manière satisfaisante, les perspectives à long terme pour les éléphants s’avèrent être sombres. »

La « Vision 2030 » de la Fondation EPI, agissant par l’intermédiaire du leadership africain de l’EPI, rassemblera les pays membres afin de partager leurs connaissances, leurs expériences et leurs technologies pour atténuer et prévenir les conflits entre les humains et la faune sauvage. La Fondation EPI apportera son soutien aux gouvernements africains dans l’élaboration d’une réponse de soutien mutuel à la gestion de ces menaces, et elle leur servira de plateforme afin de partager leurs positions et d’exposer leurs défis au reste du monde.


Les cinq membres du Conseil de direction de l’EPI, S.E. l’ancien Président du Botswana, Ian Khama, S.E. la Première Dame du Kenya, Margaret Kenyatta, S.E. la Première Dame de Sierra Leone, Fatima Maada Bio, l’ancien Premier Ministre d’Éthiopie, Hailemariam Desalegn et le ministre des Forêts et de l’Environnement du Gabon, Lee White, ont déclaré : « Nous sommes ravis que l’EPI repositionne ses centres d’intérêt et son expertise pour donner la priorité aux conflits homme-éléphant. Ensemble, nous devons trouver des solutions durables qui permettent aux individus de prospérer tout en garantissant la sécurité de nos éléphants restants. L’effondrement des revenus du tourisme à la suite de la pandémie de Covid-19 rend le défi d’autant plus urgent. Nous pensons que l’EPI, avec ses membres à l’échelle du continent, est bien placée pour contribuer à proposer des solutions. »


Le Dr Winnie Kiiru, de l’EPI, basée au Kenya, a déclaré : « La semaine dernière, à la lisière du parc national d’Amboseli, j’ai rencontré une famille Masaï dont le fils a été tué par un éléphant alors qu’il s’occupait du bétail. Pour ces communautés, la résolution du conflit homme-éléphant est une question de vie ou de mort. Et notre capacité à résoudre ces conflits va jouer un rôle important pour déterminer si les éléphants vont survivre ».


L’EPI, fondée en 2014, s’est jusqu’à présent concentrée sur le soutien au moratoire international sur le commerce de l’ivoire d’éléphant et sur la prévention des fuites des stocks d’ivoire africains sur le marché illégal. « Ces orientations resteront des piliers fondamentaux de l’EPI, tout comme le soutien aux plans nationaux coordonnés de gestion des éléphants », a déclaré John Scanlon, « toutefois, nous devons reconnaître que les menaces qui pèsent sur les éléphants évoluent. Partout en Afrique, les éléphants sont dépossédés de leurs routes migratoires, leurs habitats sont de plus en plus menacés, des individus sont tragiquement blessés ou tués et les agriculteurs voient leurs récoltes détruites. »


Lire la Vision 2030 de l’EPI ici.

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