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James Lutalo

Updated: May 21, 2020

Notre ami du mois de mars est James Lutalo, directeur du Ministère du tourisme, de la faune et des antiquités d’Ouganda.

Avez-vous grandi dans une zone rurale, proche de la faune sauvage ? Est-ce ainsi que votre intérêt pour la conservation s’est développé ?


En fait, j’ai grandi à Kampala et dans ses environs, de l’école primaire jusqu’à l’université. J’ai d’abord apprécié la faune sauvage au lycée, en tant que membre du Club de géographie, lorsque j’ai visité quelques-unes des célèbres réserves fauniques d’Ouganda : les Parcs nationaux de Queen Elizabeth, de Murchison Falls et de Kidepo Valley.


Vous avez eu une carrière variée, d’enseignant, de formateur de gardes-chasse et vous êtes aujourd’hui directeur du Ministère du tourisme, de la faune et des antiquités. Lequel de ces postes vous a donné le plus de satisfaction ?


Ma carrière m’a permis d’apprécier les défis de la conservation de la faune sauvage et du tourisme durable. En tant que directeur et formateur, j’ai été intrigué par les coûts et les avantages de la conservation. C’est pourquoi j’ai décidé de suivre un cursus d’études supérieures en planification et gestion de l’environnement. Aujourd’hui, en tant que directeur, je trouve gratifiant de diriger des équipes afin de coordonner l’élaboration de politiques nationales pour la conservation de la faune sauvage.


Quelles sont, selon vous, les plus grandes menaces pour les éléphants d’Ouganda ?


L’augmentation de la population humaine et les développements industriels qui détruisent des habitats fauniques jusque-là non perturbés.


La population humaine d’Ouganda augmente rapidement. Êtes-vous confiant qu’il y aura encore de la place pour les éléphants dans 30 ans ?


Nous avons les stratégies pour résister à ces pressions. Le plan de l’Ouganda relatif aux systèmes d’aires protégées de la faune sauvage pourrait offrir une fenêtre pour la survie des éléphants. Après tout, nos populations d’éléphants se sont rétablies depuis leur plus bas niveau au début des années 1980.


À votre poste actuel, avez-vous encore le temps de partir dans la brousse pour y observer la faune sauvage ? Si oui, quel est votre endroit préféré en Ouganda ?


En tant que directeur, je dois visiter les aires de conservation afin de mieux comprendre l’impact de nos politiques et plans. Mon parc préféré… c’est le Parc national Queen Elizabeth.

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